Les emballages écologiques !
11 janvier, 2025, 10 h 38 min
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Le développement du commerce en ligne connaît une croissance exponentielle depuis plusieurs années générant des milliards de colis expédiés chaque année occasionnant une pollution massive ce qui inquiète de plus en plus les consommateurs. En dehors du transport qui est incontournable une solution est de sélectionner des emballages écologiques.
Les cartons !
Les cartons d’emballage sont souvent surdimensionnés par rapport aux objets à transporter et ils embarrassent les consommateurs en encombrant leurs poubelles de recyclage. Ils sont souvent accompagnés d’éléments de calage qui occasionnent des déchets inutiles générant encore plus de pollution.
Les bioplastiques !
Les papiers et les cartons restent une valeur sûre abondamment utilisés s’adaptant à tous les usages car résistants, légers et recyclables. Des bioplastiques composés de fibres végétales sont de plus en plus utilisés dans le secteur de l’agroalimentaire mais ne sont pas toujours biodégradables. Pour le calage les coussins d’air gonflables fabriqués à partir de matériaux recyclés sont réutilisables et biodégradables. Enfin le papier à bulle recyclable complète avantageusement ces dispositifs.
Conclusion !
En optant pour des emballages écologiques et en utilisant des matériaux adéquats les commerçants en ligne réduisent leur empreinte carbone et répondent aux inquiétudes des consommateurs concernant l’environnement.
Un passeport pour les plantes !
4 janvier, 2025, 10 h 50 min
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Dans la mesure où elles sont transportées pour être vendues, dans l’Union européenne elles doivent être accompagnées de leur passeport phytosanitaire.
Document !
Ce dernier prend la forme d’un fiche collée sur le pot ou d’une étiquette fixée à la tige. Ce document obligatoire garantit la conformité de la plante avec les règlements phytosanitaires des différents pays traversés. Il informe sur le nom scientifique de l’espèce, son pays d’origine, mais aussi son lieu de production et un code de traçabilité de la plante.
Procédure étendue !
Cette procédure s’applique non seulement sur les plantes en pot, sur les plantes à massif ou en bac, les fleurs coupées et les plantes décoratives, mais aussi sur les graines, les bulbes, les boutures et les porte-greffes.
Toxicité !
Le vendeur a aussi l’obligation d’informer l’acquéreur d’une éventuelle toxicité de la plante ou de certaines de ses parties et de la façon de s’en protéger. Il doit aussi préciser si cette plante a été traitée et comment l’entretenir. Si cette fiche signalétique est absente le vendeur est en faite et il est déconseillé de l’acheter
Des microplastiques dans les sols !
28 décembre, 2024, 10 h 11 min
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Si la contamination des eaux douces et marines par les microplastques était déjà bien connue et largement étudiée une étude récente a montré que les sols étaient aussi concernés.
Pollution !
La présence de cette pollution est fréquente avec plus de 70 % des sols examinés sont contaminés avec en moyenne 15 microparticules de plastique, essentiellement du polyéthylène par kilogramme de sol.
Échec du tri !
L’origine de cette pollution est essentiellement une pratique qui se voulait écologique, le tri des bio déchets et leur utilisation comme fertilisants lorsqu’ils sont répandus sur les sols agricoles. En effet mal triés ces déchets théoriquement organiques contiennent des résidus issus des emballages plastiques ; ce qui a été vérifié, sur plus de 99 % des échantillons analysés contenaient des micro plastiques et leur épandage devrait être prochainement interdit.
Paillage !
Une autre origine est l’utilisation de paillage à base de films plastiques dont le but est en couvrant les sols d’y maintenir l’eut humidité et d’éviter le développement des mauvaises herbes. Bien que ce films sont retirés en fin de culture ils laissent en place des résidus de bioplastique même lorsqu’ils sont biodégradables. Un paillage naturel à base de débris végétaux, feuilles mortes, paille ou copeaux de bois est préférable. Bien que les effets des plastiques sur les sols soient encore mal connus hormis le fait qu’ils réduisent leur capacité à retenir l’eau, toxiques ils ont très certainement des effets négatifs sur la faune du sol et donc sur sa biodiversité
L’arbre à pain !
21 décembre, 2024, 10 h 58 min
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L’arbre à pain, Artocarpus incisa, est un arbre de la famille des Moracées, originaire de l’Inde et de la Polynésie dont le fruit rôti est consommable.
Caractéristiques botaniques !
C’est un arbre imposant de 20 m de hauteur en moyenne et dont le tronc peut atteindre 1 m de diamètre. Son écorce est grise et ses grandes feuilles simples, de couleur vert foncé, brillantes, sont lobées. Chez cet arbre monoïque, les fleurs sont regroupées en inflorescences mâles de couleur jaune, de forme cylindrique, allongées et pendantes d’un coté, et en inflorescences femelles vertes, sphériques ou oblongues de l’autre. Le faux-fruit (il est infertile donc dépourvu de graines) est gros et rond pesant de 1,5 à 2 kg ; à maturité, il est de couleur verdâtre ou jaune pâle. Son épiderme est couvert de figures hexagonales qui se rejoignent en un point épineux. La pulpe est de couleur crème.
Culture !
C’est la variété stérile qui est principalement cultivée; on la multiplie par drageons, par marcottage mais aussi par bouturage de racines. Les arbres adultes apprécient une exposition ensoleillée. L’arbre à pain ne tolère pas les températures inférieures à 15 °C ; il est sensible à l’excès de pluie et aux vents dans les stades jeunes mais ses besoins en eau sont importants, de 1 500 à 3 000 mm par an. Il est peu sensible aux maladies.
Écologie et environnement !
: C’est un arbre majestueux originaire d’Océanie, mais maintenant très répandu au monde dans les plaines tropicales humides. Il pourrait résoudre le problème de la faim dans le monde mais il est en voie d’extinction, délaissé par les autochtones qui ne consomment plus les fruits ; les arbres ne sont plus entretenus et touchés indirectement par le réchauffement climatique ils risquent de disparaître.
Utilisation !
Le fruit de l’arbre à pain est un aliment très énergétique riche en vitamines C dont le goût rappelle celui de la patate douce mais en plus farineux. Il se consomme cuit de différentes façon suivant les lieux de production : cuit au feu de bois puis coupé en tranches, frit dans l’huile, cuisiné en ragout, pelé puis cuit à l’eau, réduit en farine, etc. Ses différentes parties étaient utilisées par la médecine traditionnelle en Polynésie. Le bois sert à la confection de pirogues, d’armes, d’instruments de musique et de meubles
Déforestation !
14 décembre, 2024, 11 h 07 min
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Notre planète a perdu en vingt ans plus de 100 millions d’hectares de forêts. Ces écosystèmes forestiers sont vitaux en régulant le cycle de l’eau, le climat et la biodiversité. Il faut donc les protéger en réglementant localement leur gestion mais aussi en agissant au niveau des échanges commerciaux internationaux.
Loi !
C’est dans cette optique que l’Union européenne a innové en proposant une loi pour stopper la déforestation importée. Le commerce mondialisé a un impact indirect au travers de produits importés qui génèrent la destruction de la forêt primaire. Sont concernés le bois, mais aussi l’huile de palme, le soja, le café, le cacao, le caoutchouc et le bœuf. Suivant cette loi les produits bruts et leurs dérivés, bien que plus difficiles à détecter seraient interdits à l’entrée de l’UE si leur production a nécessité une déforestation récente.
Report !
Cette loi qui a généré une levée de bouclier de l’agrobusiness et de nombreux pays a été reportée d’un an et assouplie par la commission européenne ce qui est catastrophique pour les ONG qui militent pour la protection de l’environnement. En plaçant au niveau des consommateurs et des rayons des supermarchés la lutte contre la déforestation, c’était très originale. Le pacte vert européen est donc fortement attaqué et son avenir est incertain. Tout cela est très négatif et inquiétant pour l’avenir de notre planète
Les plantes aromatiques !
7 décembre, 2024, 10 h 58 min
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La notion de plantes aromatiques correspond à un ensemble de plantes principalement utilisées en cuisine comme épices, aromates ou condiments, mais aussi en cosmétologie pour les odeurs qu’elles dégagent.
Huiles essentielles !
On peut en extraire des huiles essentielles en vue de les utiliser pour fabriquer des parfums ; certaines sont aussi des plantes médicinales employées par exemple sous forme de tisanes ou en cataplasmes. Elles entrent enfin dans la préparation de boissons alcoolisées comme les apéritifs ou les liqueurs.
Plantes herbacées ou arbustives !
Dans le cas le plus général, ce sont des plantes herbacées dont on utilise les feuilles. Mais certaines peuvent être des arbustes comme le laurier sauce ou des arbrisseaux comme le thym ou le romarin. Elles sont cultivées dans les jardins potagers ou en grandes cultures maraîchères, pour leurs qualités aromatiques, condimentaires ou médicinales.
Historique !
Les découvertes archéologiques confirment l’utilisation dès l’âge de pierre de certaines plantes aromatiques. Plus récemment les Grecs et les Romains les utilisaient abondamment dans leur cuisine mais aussi pour accompagner leurs rites religieux. Au moyen âge, après la chute de l’empire romain, il faudra attendre l’arrivée des Arabes en Espagne puis les croisades pour assister à une relance dans l’utilisation des plantes aromatiques en Europe. Pour nous faire apprécier ces aromates en cuisine il y a Ducros qui se décarcasse mais aussi Rœllinger en Bretagne mais en plus sophistiqué. Le poivre reste le roi des épices du fait de son importance historique car utilisé depuis l’Antiquité et de son importance dans le développement du commerce international.
Trop de plastique !
30 novembre, 2024, 10 h 48 min
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On produit 400 millions de tonnes de plastique dans le monde le plus souvent à usage unique et de courte durée ; pour éviter qu’ils deviennent des déchets s’accumulant dans les océans une procédure de récupération et de recyclage des emballages plastiques à été mise en place. Ainsi en France 27 % du plastique est recyclé mais c’est insuffisant par rapport aux objectifs fixé par l’Europe (40%) et paye une amende de 1,6 millard d’euros !
Recyclage !
La France recycle très bien (à 86 %) les matériaux d’emballage comme le verre et l’acier par contre nous sommes très mauvais pour le plastique, classé à la 25eme place pour améliorer cette situation la ministre envisage de mettre en place d’un bonus/malus sur le modèle pollueur/payeur envisageant un dispositif de prime/pénalité.
Emballages alimentaires superflus !
Ce sont surtout dans les emballages alimentaires que le plastique est superflu, la plupart des fruits et légumes n’en ont pas besoin et la vente en vrac devrait être privilégiée d’autant plus que une loi récente mais encore peu appliquée interdit les emballages plastiques des fruits et légumes. Le plastique à usage unique devrait disparaître d’ici 2040 mais beaucoup trouvent ce délais trop long.
Macron a encore tout faux !
Emmanuel Macron avait pris l’engagement lors de sa campagne électorale de parvenir à 100 % de plastique recyclé en 2025. On en est loin stagnant autour de 25 % alors que nos voisins européens se situent au-dessus de 40 %. Ce mauvais score s’explique par le coût élevé du recyclage et par le trop faible taux d’emballage triés par les consommateurs.
Disparition des plantes carnivores !
23 novembre, 2024, 10 h 23 min
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Dans le règne végétal les plantes carnivores font figure d’exception de par leur régime alimentaire en partie hétérotrophe alors que l’autotrophie est habituellement la règle dans le monde végétal. Ces plantes sont capables d’attirer, de capturer et de digérer le plus souvent des petits insectes.
Un quart menacées !
Sur les quelques 800 espèces répertoriées des études récentes montrent qu’un quart sont menacées d’extinction. Les deux causes principales sont le changement climatique et la disparition de leur habitat. Les menaces principales viennent de l’agriculture et de l’aquaculture mais aussi des modifications de leur environnement naturel dû aux activités humaines comme l’exploration minière, la production d’énergie. Une autre menace est la collecte illégale d’espèces sauvages pour approvisionner les collectionneurs.
Niche écologique !
Si les plantes carnivores sont si sensibles c’est parce qu’elles occupent des niches écologiques à la surface souvent très réduite, pauvres en nutriments ou elles peuvent être compétitives vis à vis des plantes ne pratiquant que la photosynthèse. Un autre avantage certaines espèces ont développé des relations mutualistes avec d’autres organismes vivants.
Protection !
Si l’on n’intervient pas ce groupe unique de plantes risque de disparaître, du moins en partie, à plus ou moins long terme. Des protocoles de protection et de conservation de ces plantes doivent être mis en place dans les pays où elles sont présentes comme le Brésil, l’Australie, l’Indonésie, les Philippines, Cuba, la Thaïlande, etc.
Revitaliser les sols !
16 novembre, 2024, 11 h 33 min
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On estime à 40 % la surface de sols dégradés sur notre planète. Un société indienne EF polymer propose de régénérer ces sols en utilisant des granulés organiques biodégradables à placer dans les champs.
Origine végétale !
Ceux ci sont fabriqués à partir de débris végétaux et présentent une importante capacité à absorber l’eau. En stockant plus de 100 fois son poids en eau ces granulés permettent de maintenir l’humidité du sol en réduisant de 40 % les besoins en irrigation et en améliorant le rendement des cultures de 15 %.
Biodégradables )
Ces granulés actifs pendant 6 mois sont biodégradables et disparaissent totalement au bout d’un an en ne générant aucune pollution. Bientôt en France et déjà commercialisé en Inde, au Japon et au USA ces granulés devraient être prochainement disponibles dans la mesure où ils ont été primés lors du « World living soils forum ».
Autres méthodes !
D’autres méthodes sont proposées pour revitaliser les sols comme l’apport de minéraux, de lombricompost ou d’autres activateurs de sol apportant des nutriments et des oligo-éléments ; le stockage de l’eau reste l’apanage de EF polymère même si d’autres absorbants à base d’acide acrylique mais issus de la pétrochimie donc au bilan carbone très négatifs sont utilisés.
Un peu de botanique !
9 novembre, 2024, 12 h 04 min
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Pour beaucoup de citadins quand ils sortent des villes ils n’y voient que du vert. Le botaniste lui y voit des centaines d’espèces qui diffèrent par des morphologies très différentes. Pour s’en rendre compte il faut regarder de plus près les différentes parties qui les composent. De façon simple on distingue trois parties principales les racines en général souterraines, les tiges dressées et les feuilles abondantes le plus souvent de couleur verte et fixées sur les rameaux. S’y ajoute à certaines périodes de l’année les fleurs et les fruits jouant un rôle essentiel lors de la reproduction. La classification des espèces est basée sur ces critères anatomiques.
Les racines !
Les racines ayant comme rôle principal d’approvisionner la plante en eau et en sel minéraux mais aussi de la fixer dans le sol et parfois de stocker des substances de réserves. On distingue quatre parties dans une racine : d’abord la zone subéreuse ensuite la zone pilifère, la zone de croissance et enfin la coiffe qui termine et protège la racine lors de sa migration dans le sol. On distingue aussi plusieurs types de racines : la racine pivotante qui va puiser l’eau en profondeur, la racine fasciculée qui occupent toute la surface du sol à faible profondeur, la racine adventive qui prend naissance sur une tige et la racine traçante qui s’étend horizontalement sur le sol.
Les tiges !
Elles prolongent les racines au-dessus du collet et jouent un rôle de transit grâce aux vaisseaux dans lesquels circulent les sèves. Sur la tige on trouve des noeuds qui sont le point de départ d’organes latéraux que sont les rameaux et les feuilles. La tige porte des bourgeons l’un est dit terminal et les autres axillaires situés à la base des feuilles. Certaines tiges sont souterraines et on les nommes rhizomes et certaines forment des organes de réserve ou tubercules. Les tiges peuvent être dressées lorsqu’elles sont suffisamment robustes, rampantes ou prostrées lorsqu’elles courent sur le sol, volubiles lorsqu’elles entourent un support, grimpante lorsqu’elles se fixent sur un support à l’aide de crampons ou de vrilles.
Les feuilles !
Les feuilles sont des organes aériens lieu de la photosynthèse, mécanisme qui permet à la plante d’être autonome (autotrophe) par synthèse de sa matière organique. Elle est généralement composée d’un lame plane et fine le limbe et d’un pétiole qui la rattache à la tige, à ce niveau il y a toujours un bourgeon axillaire. Les feuilles peuvent être entières ou composées de folioles, leurs bords peuvent être lisses, dentés ou lobés. Leurs formes sont très variées, on distingue ainsi des feuilles lancéolées, oblongues, pennées, palmées, digitées. spatulées, linéaires, etc. Leur position sur la tige est un critère important, on distingue des feuilles alternes, opposées ou verticillées.
Les fleurs
Chez les plantes dites à fleurs ce sont les organes de la reproduction.sexuée. La plupart des fleurs sont hermaphrodites c’est à dire qu’elles possèdent à la fois les organes mâles, les étamines et femelles, le pistil. Elles sont entourées de deux types de pièce florale le calice et la croles. Après la pollinisation, la fleur est fécondée et se transforme en fruit contenant le plus souvent les graines