Pollution atmosphérique
2 décembre, 2023, 10 h 21 min
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Plantes résistantes !
D’autres plantes cultivées comme le maïs ou la vigne sont plus résistantes. Les peupliers cultivés sont ainsi classés en fonction de leur résistance à ce polluant. Certaines de ces plantes en fonction de leur sensibilité au SO2 sont utilisées comme indicateurs biologiques du niveau de pollution. En particulier les lichens, association d’algues et de champignons, par leur longévité et leur capacité de pratiquer la photosynthèse en continu et par leur capacité d’accumulation sont utilisés depuis plusieurs dizaines d’années pour détecter une pollution atmosphérique en suivant leur écologie.
Brouillards polluants !
Les brouillards de type smog anglais sont riches en polluants comme le NO2 ou l’ozone et se traduisent par des nécroses et une décoloration au niveau des feuilles par disparition de la chlorophylle induisant un arrêt de croissance. Un petite Poacée commune, le paturin des prés est une bonne indicatrice de cette pollution.Un autre gaz le fluor émis par les activités industrielles comme le traitement de l’aluminium dans la vallée de la Maurienne inquiète les écologistes ; les conifères y sont très sensibles car ce produit s’accumule dans leurs aiguilles provoquant des nécroses. Dans les grandes agglomérations, l’oxyde de carbone rejeté par les pots d’échappement des véhicules devient toxique lorsqu’il est présent en forte concentrations dans les feuilles des arbres en perturbant leur métabolisme.
Effets secondaires !
L’un des effets secondaires de ces polluants est de rendre les plantes plus sensibles aux parasites comme les champignons xylophages. On a crut pendant longtemps à un effet épurateurs de l’atmosphère par les peuplements végétaux mais cela n’a pas été confirmé expérimentalement.
Modification de la biocénose !
Ces polluants modifient aussi le couvert végétal en réduisant la production de biomasse, en diminuant la production de semences, en étant responsable de la mortalité des plantes qu’elles soient cultivées ou sauvages. Des espèces peuvent alors disparaître modifiant la biocénose d’origine comme par exemple dans les anciens sites d’exploitation minière où la strate arborescente a disparu.
Effets de la pollution atmosphérique sur les végétaux
25 novembre, 2023, 10 h 44 min
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Son origine a évolué au fur et à mesure du développement des activités industrielles au début du XIXème siècle, mais aussi du chauffage domestique, de l’incinération des ordures ménagères, des moyens de transport utilisant des moteurs thermiques, des explosions de bombes atomiques (rares maintenant) et des déchets des centrales nucléaires.
Extension !
Cette pollution au départ très localisée s’est ensuite étendue loin des régions d’origines sous forme de retombées comme la pollution radioactive liée aux essais nucléaires dans l’atmosphère des années 50/60 que l’on a retrouvé ensuite dans les glace du pôle Nord. Parmi les nombreuses pollutions gazeuses recensées comme les oxydes d’azote (NO2, NO, N2O) provenant du volcanisme et des orages mais surtout des gaz d’échappement des moteurs des véhicules à essence ou diesel, l’anhydride sulfureux (SO2) produit par la combustion du charbon et du fuel.
Le dioxyde de carbone !
Le dioxyde de carbone (bien que bénéfique pour le monde végétal qui s’en nourrit en le transformant en matière organique) est devenu au cours du temps un polluant par son rôle au niveau de l’effet de serre avec d’autres gaz dont le méthane responsables du réchauffement climatique. Plus ponctuellement d’autres émission de gaz comme l’oxyde de carbone (CO) provenant de la combustion incomplète de substances carbonées, les hydrocarbures volatils s’échappant des réservoirs des véhicules à moteur thermique ou de leur combustion incomplète, ou plus localisés une pollution au fluor dans les régions ou l’on extrait de la bauxite pour produire de l’aluminium.
Le SO2 !
En pénétrant par les stomates au niveau des feuilles les polluants gazeux vont altérer en premier lieu le métabolisme photosynthétique et les mouvements stomatiques. Ainsi le SO2 présente ce type d’action pour des teneurs très faibles mais pour des concentrations plus élevée les feuilles se nécrosent et tombent. La sensibilité des plantes à cette pollution est variable suivant les espèces ; parmi les arbres, les conifères semblent être les plus sensibles alors que chez les plantes herbacées, les cultures maraîchères comme les laitues ou les tomates, les plantes fourragères comme la luzerne ou industrielle comme le tabac y sont très sensibles
Les polluants émergents !
18 novembre, 2023, 10 h 40 min
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Ce sont des substances présentes dans les eaux continentales et marines, ignorées jusqu’à lors et que l’on découvre au fur et à mesure des améliorations de la surveillance des milieux aquatiques et des techniques d’analyses.
100 000 molécules !
C’est un vaste problème car on les quantifie à plus de 100 000 molécules différentes répertoriées au niveau européen ; ce sont essentiellement des stéroïdes, des médicaments, des produits de dégradation des détergents et des désinfectants, des phtalates, des antioxydants, etc. Ils sont responsables d’effets à long terme sur la santé comme l’apparition des cancers du fait de leur accumulation et de leur persistance.
Eaux usées !
Il faut savoir que seulement la moitié des eaux côtières et seulement 33 % des eaux estuariennes sont écologiquement acceptables. L’origine de ces polluants sont les eaux usées et les traitements au niveau des stations d’épuration ne sont pas prévus pour éliminer ce type de polluants. Les sources divergent comme les rejets d’établissements comme les hôpitaux, les industries, l’aquaculture sont facilement identifiables, mais les produits phytosanitaires présents dans les ruissellements agricoles sont diffus et plus difficile à localiser.
Solutions magiques !
Identifier ces polluants émergents et atténuer leurs effets néfastes est un challenge pour les gestionnaires des milieux aquatiques. Sur le terrain il n’y a pas de solution magique mais deux solutions sont envisageables : réduire les émissions polluantes et améliorer le traitement des eaux usées.
Monde végétal et pollution !
11 novembre, 2023, 11 h 09 min
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Le terme de pollution regroupe un vaste ensemble de phénomènes qu’il est difficile de définir de façon précise. Il y a pollution au niveau d’un milieu donné lorsque la présence d’une substance étrangère en quantité ou lorsqu’une variation dans la proportion de ses constituants est susceptible d’engendrer des effets nuisibles.
Seuil de tolérance !
Il est difficile d’évaluer le seuil de tolérance qui est fonction du système concerné, que ce soit l’être humain, ses réalisations, le monde animal ou végétal. Les critères à prendre en compte (concentrations, durée d’action) concernant un éventuel seuil de toxicité sont très variables et dépendent de facteurs biologiques au niveau d’un organisme comme son âge, son génome, ses antécédents ou son environnement.
Activités humaines polluantes !
En général les activités humaines sont à l’origine des pollutions, mais pas uniquement il peut s’agir d’émissions naturelles de composés polluants comme les gaz sulfureux émis par les zones volcaniques ou du méthane libérés par les sols se dégelant à causes du réchauffement climatique. Mais avec l’industrialisation, l’urbanisation, au cours du siècle dernier, la surconsommation d’énergie, la production importante de déchets, l’utilisation intensive d’engrais et de pesticides les activités humaines sont la source d’une pollution de plus en plus importante.
Indicateurs de pollution !
Face à cela les végétaux comme les lichens ont été utilisés comme indicateurs, dans un premier temps des pollutions atmosphériques, mais certains se sont rapidement adaptés en présentant une tolérance au contaminant. Ainsi au niveau des sols, à proximité des mines et surtout des zones de traitement des minerais certaines espèces se sont installées en développant une résistance aux métaux lourds.
Plantes épuratrices !
En contre partie, certaines plantes jouent un rôle d’épurateur à la fois des sols et de l’atmosphère. Toutefois au niveau de l’écosystème il se met en place un déséquilibre biologique à l’avantage des espèces les moins sensibles au polluant. Ainsi l’utilisation d’herbicides peut modifier la composition floristique d’une phytocénose.
Facteurs abiotiques !
Enfin une modification de l’environnement abiotique comme l’augmentation constante de la teneur en dioxyde de carbone à un impact de plus en plus important sur le réchauffement climatique et directement sur la végétation qui en profite par photosynthèse. Il reste difficile de classifier les pollutions mais on peut les relier aux milieux naturels qui sont concernés, c’est à dire l’air, l’eau et le sol, avec des transferts des polluants important entre eux. Enfin les océans sont le réceptacle final des produits polluants provenant à la fois de l’atmosphère, des sols et des rivières. C’est catastrophique !
On manque d’eau !
4 novembre, 2023, 11 h 23 min
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Le mois de juillet a été le plus sec depuis que météo France enregistre la pluviométrie c’est à dire depuis soixante quatre ans. C’est un désastre et il ne nous tombe pas du ciel (comme la pluie) mais est plutôt le résultat d’un dérèglement climatique lié aux activités humaines irraisonnées développées depuis des dizaines d’années.
Situation catastrophique !
Pour ceux qui vivent de la terre la situation est catastrophique, rendement en chute libre, bêtes assoiffées, pâturages desséchés, les maraîchers ont vu périr leurs légumes, récolte de foin en baisse de 50 %, vendanges anticipées, etc. Une des solutions est de cultiver des plantes moins exigeante en eau pour remplacer le maïs, le sorgho peut jouer ce rôle et il est déjà cultivé en Touraine.
Le mois le plus chaud !
Complétant cette sécheresse, le mois de juillet est le troisième mois le plus chaud depuis 1947, date à laquelle météo France a commencé à mesurer les températures. Concernant l’eau des restrictions sont mises en place suivant les régions avec plusieurs niveaux : le premier est celui de la vigilance qui consiste en des conseils aux différents usagers, le deuxième, l’alerte, avec un certain nombre de restrictions comme l’interdiction d’arroser son jardin dans la journée ou de laver sa voiture, de remplir sa piscine et plus généralement d’arroser les terrains de sport et réduire l’irrigation des cultures.
D’autres niveaux !
Le niveau suivant est l’alerte renforcée concerne l’interdiction totale de l’arrosage de jour comme de nuit, l’arrosage des golfs se limitant aux greens et aux départs et l’irrigation des cultures est encore plus réduite. Enfin situation extrême, la crise, les mesures précédentes sont aggravées avec l’interdiction totale d’arroser les golfs, de laver les voitures et l’obligation de limiter fortement l’arrosage des cultures. D’autres activités nécessitant de l’eau comme le refroidissement des centrales nucléaires ou la circulation fluviale et dans les canaux bien que prioritaires sont aussi impactées et réduites. Heureusement on n’en est pas encore à diminuer l’eau dans le pastis ! Une dernière idée a fleurit pour économiser l’eau : interdire les baignoires dans les maisons en construction et les supprimer dans les maisons anciennes en les remplaçant dans les deux cas par des douches italiennes. C’est une option mais sera-t-elle suffisante, on peut en douter
Menaces sur les sols !
28 octobre, 2023, 10 h 20 min
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Les sols sont menacés par les activités humaines ; au monde on estime à 60 % les sols déjà dégradés par l’homme car ayant perdu une partie de leurs matières organiques et minérales, s’étant imperméabilisés, transformés et pollués. L’agriculture intensive a permis d’accroître la productivité mais en contre partie a contribué à la pollution des sols par le suremploi incontrôlé d’engrais chimiques et de produits phytosanitaires.
Tassement !
L’utilisation de matériel agricole de plus en plus lourd entraîne le tassement du sol et la diminution de sa perméabilité néfaste pour la faune du sol comme les vers de terre. Les sols laissés nus une partie de l’année subissent une érosion qui entraîne une partie des éléments fertiles. Enfin le labour profond entraîne une diminution de la biodiversité et la non restitution des résidus de culture réduit l’apport de matières organiques.
Métaux lourds !
La pollution des sols due à la présence de métaux lourds est engendrée par l’industrie et le transport. La déforestation et les incendies qui mettent le sol à nu pour de longues périodes accélèrent les phénomènes d’érosion. Enfin l’extension des villes fait disparaître les sols sous le bitume et le béton ainsi en Europe onze hectares de sol disparaissent par heures du fait de l’urbanisation.
Miel frelaté !
21 octobre, 2023, 10 h 05 min
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Les français consomment quatre fois plus de miel qu’il n’en est produit dans notre pays d’où la nécessite d’une importation conséquente. Dans ces conditions, avec le vin et l’huile d’olive, le miel fait partie des produits de l’agro-alimentaire les plus trafiqués. Le vrai miel doit être brut et ne contenir aucun additif.
Faux miels !
Près de la moitié des miels importés sont des faux miels car on y a ajouté des quantités importantes de sirop de sucre d’origine diverses et d’autres additifs. Deux pays sont les champions de cette escroquerie : la Turquie et la Chine. Ce miel trafiqué est abondamment vendu dans les grandes surfaces à prix très bas au détriment des apiculteurs locaux qui ont du mal à commercialiser le leur dont le prix est naturellement plus élevé.
Test !
Il est facile de savoir si un miel est naturel ou trafiqué pour cela dans un verre d’eau placer une cuillère remplie de votre miel : s’il tombe au fond du verre il est naturel par contre s’il se dissout c’est du faux miel. Un autre test consiste à enduire la tête d’une allumette du miel à tester puis d’approcher une deuxième allumette mais cette fois enflammée si l’allumette au miel s’enflamme le miel est pur sinon le miel est trafiqué et la présence d’eau l’empêche de prendre feu.
Disparition des abeilles !
Les abeilles ont tendance à disparaître à cause de la sur utilisation des insecticides par les agriculteurs depuis des dizaines d’années aussi la production de miel décline alors que la consommation de miel ne cesse d’augmenter. Face à cette situation l’idée est de se passer des abeilles ce qu’a réussi une équipe de recherche israélienne en produisant en laboratoire à l’aide d’une bactérie génétiquement modifiée une sorte de nectar qui à partir de systèmes enzymatiques simulant ce qui se déroule dans l’estomac des abeilles permet d’obtenir ainsi un miel sans abeille mais durable.
Les plantes mellifères !
14 octobre, 2023, 11 h 00 min
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Certaines fleurs sont dites mellifère car leur structure rend possible l’accès au nectar par les abeilles ; par contre chez d’autres fleurs non mellifères le nectar est inaccessible comme chez la tulipe ou il est caché au niveau de l’ovaire ou chez le lilas ou les pervenches difficile d’accès au fond des longs tubes que forment la corolle.
Deux types de miel
Il y a deux principales catégories de miel, le miel mono floral lorsque l’apiculteur se débrouille pour que ses abeilles ne butinent qu’un seul type de fleur alors que si elles explorent différentes espèces de fleurs le miel est dit polyfloral ou encore miel toutes fleurs. Les plantes mellifères fournissent aux abeilles leur nectar, leur pollen, le propolis ou le miellat suivant les espèces afin de les nourrir et de fabriquer le miel et ces plantes sont nombreuses.
Pour n’en citer que quelques unes !
- La reine des prés aussi appelée « herbe aux abeilles » qui fleurit de juin à septembre et propose ses fleurs blanc crème aux insectes, facile à cultiver sur des sols riches et humides à proximité d’un bassin par exemple.- La mauve, plante herbacée qui fleurit tout l’été et dont les fleurs en forme de coupe mauves ou roses attirent les coléoptères et les abeilles ; elle pousse sur tout type de sol mais bien drainés.
- La glycine, une plante grimpante qui déploie des grappes de fleurs dès le début du printemps et qui attirent es papillons et les abeilles profitant de sa floraison précoce. Elle se contente d’un sol acide bien drainés et d’un plein soleil.
- La lavande, abondante en Provence, mais que l’on plante aussi dans les jardins sur un sol sec en plein soleil formant des massifs dont les épis de fleurs bleutées attirent les pollinisateurs.
- Le romarin formant un petit arbuste qui pousse à l’état sauvage sur la côte méditerranéenne, il fleurit deux fois dans l’année au printemps et en automne et ses fleurs sont parfaitement adaptée à l’accueil des abeilles.
Arbres et arbustes !
En dehors des plantes de jardin, il y a aussi des arbustes et des arbres comme l’arbre à miel très apprécié pour sa floraison abondante, odorante et très mellifère comme son nom l’indique.L’acacia dont le miel est très répandu, le châtaignier qui fournit à la fois du nectar, du pollen et du miellat et bien d’autres
Charles lll et moi !
7 octobre, 2023, 10 h 27 min
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A quelques mois prêt nous avons le même âge mais je suis quand même son aîné ! Nous avons eu des carrières quelque peu différentes : je suis depuis 10 ans à la retraite mais lui Il vient juste de trouver du boulot, il était temps ! J’ai suivi sa carrière, en fait sa longue période de chômage technique, comme tout le monde à la télé qui nous donnait de temps en temps de ses nouvelles. Je crains qu’il ne se soit pas vraiment intéressé à la mienne mais nous n’avions pas la même destinée. Habitant un pays qui avait aboli de façon un peu brutale la royauté, je n’avais que peu de chance de devenir roi alors que lui, prince consort, son destin était tout tracé.
Le Commonwealth !
Le Royaume Uni, l’Irlande du nord et 14 autres pays du Commonwealth ont donc un nouveau roi, grand bien leur face mais il reste à prouver qu’ils en soient tous heureux. En effet la monarchie est de plus en plus mise en cause chez les jeunes de 18 à 24 ans qui sont 41 % a souhaiter un président élu démocratiquement alors que seulement 31 % sont favorables à la monarchie. Ce sont essentiellement les plus de 70 ans et proches du parti conservateur qui apprécient le nouveau roi, mais si les britanniques avaient eu le choix ils auraient préféré son fils aîné !
Un règne difficile !
Son règne risque de ne pas être de tout repos car dans la plupart des 15 pays du royaume un sentiment antimonarchique a tendance à se développer. Les plus importants sont le Canada. L’Australie ou 65 % sont pour la fin de la monarchie, la Nouvelle Zélande, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et quelques autres pays de moindre importance comme le Belize, la Grenade ou la Jamaïque. Ainsi récemment la Barbade a abrogé la monarchie et élu un président. Son principal problème reste l’Écosse qui souhaite faire sécession afin de rejoindre l’Union européenne. Si sa mère toute jeune jouissait d’une certaine affection au sein de son peuple, c’est beaucoup moins évident pour ce plus très jeune roi, plutôt qu’une affection c’est une désaffection et il aura sûrement du mal à maintenir son royaume en tenant son rôle de roi du Commonwealth.
L’arbre impérial !
30 septembre, 2023, 10 h 42 min
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L’arbre impérial, Paulownia tomentosa, est un arbre de la famille des Scrofulariacées originaire de Chine. C’est un arbre remarquable à la fois par ses grandes feuilles en forme de cœur et par sa floraison précoce avant l’apparition des feuilles avec des fleurs spectaculaires, mauves et odorantes en longs épis dressés.
Feuilles tomenteuses !
Comme son nom scientifique l’indique ses feuilles sont tomenteuses, c’est à dire qu’elles sont recouvertes d’un duvet sur les deux faces que l’on sent lorsque l’ont y passe la main. Des feuilles tombent en hiver laissant apparaître les élégants rameaux tortueux.
Arbre rustique !
C’est un arbre rustique qui s’adapte à tous types de sols humides et fertiles par contre il a besoin de beaucoup de lumière et craint la concurrence en forêt. Il est classé parmi les espèces pionnières capables de coloniser de vastes étendues. En Asie on l’utilise pour produire de la biomasse profitant de sa croissance rapide et on en fait du charbon de bois et du fourrage.
Arbre magique !
Il absorbe dix fois plus de CO2 que les autres arbres grâce à ses très grandes feuilles (jusqu’à 70 cm de diamètre) et parce qu’il il croit très rapidement de plusieurs mètres par an. Mais inconvénient il est envahissant car il produit énormément de petites graines ailées transportées très loin par le vent estimées à 20 millions par an pour un grand arbre et par l’absence de ravageurs et de maladies. Son bois très léger et tendre à de multiples applications en aménagement intérieur aussi bien dans les maisons que dans les bateaux. On l’utilise aussi dans la confection d’instruments de musique et dans l’ameublement. Majestueux le Paulownia est impérial mais n’a rien à voir avec Napoléon